Stage encadrant du 25 au 29 mai 2022

 

En ce week-end de l’ascension 2022, l'association du GMCBR (Groupe de Montagne Bernard Rollot) a organisé un stage encadrant permettant à ceux qui le souhaitaient de confronter leurs expériences afin d’échanger sur « les bonnes pratiques ».

5 « stagiaires » nous ont rejoint pour cette première en Haute Savoie dans la vallée de l’Arve à Arenthon

Un des objectifs du week-end était de s’approprier des outils pour identifier les risques induits par une sortie en montagne afin de les limiter et d’être en mesure de gérer une situation dégradée ou un accident.

 

Mercredi 25 mai 2022

Après notre installation au gite en début de soirée, nous avons commencé à échanger sur nos expériences mutuelles à Rollot autour d’une bonne bière.

Chacun a relaté les situations « limites » qu’il avait vécu au camp, comment il y avait fait face et avec recul ce qui lui avait manqué.

Le programme des jours suivants a été adapté en fonction des attentes exprimées.

 

Jeudi 26 mai 2022

Après s’être installé dans notre salle de cours communale, la matinée a été la continuité des échanges de la veille : chacun a pu définir sa vision de l’encadrement avec ses plaisirs, ses difficultés et les risques auxquels il se sentait confrontés.

 

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Il en est ressorti que la mission de l’encadrant est par ordre de priorité :

  • De ramener son groupe intègre

  • De permettre aux participants de se faire plaisir

  • Eventuellement passer au sommet

Pour cela, l’encadrant doit analyser et gérer une exposition aux risques, mettre en œuvre des compétences techniques et relationnelles.

Le résultat de l’autoévaluation de nos compétences techniques du moment nous a orienté sur les domaines à approfondir :

  • Stratégie d’orientation,

  • la gestion d’un secours,

  • manip de corde « Rando »

L’orientation et la topographie étant un des fondamentaux à maîtriser, nous avons donc continué par quelques rappels théoriques sur la lecture et la compréhension détaillées des cartes ainsi que sur les stratégies d’orientation à notre disposition.

Celles-ci seront testées sur le terrain dès l’après-midi et sera riche d’expérience. En effet, malgré la réalisation d’une feuille de route détaillée et approfondie, nous avons dû faire face à des chemins n’existant plus, à d’autres non présents sur la carte…

Le GPS ne faisant pas partie des outils utilisés pour cet exercice, nous nous sommes rendus compte que seule l’utilisation simultanée de la boussole et de l’altimètre, associé à une lecture très fine de la carte pouvait nous permettre de nous situer à tout moment, si nous avions les stratégies adaptées.

Nous avons ensuite improvisé quelques manipulations de cordes et de sécurité avec un matériel « rando » limité.

A 20h nous quittions le parking après 12h d’activités. La fraicheur des bières nous attendant au gîte a largement été appréciée.

Vendredi 27 mai 2022

Nous avons attaqué la journée avec un module localisation et déclenchement d’un secours ainsi qu’une information liée à l’intervention d’un hélicoptère sur un accident.

Nous avons ensuite continué en travaillant sur les outils de préparation de course en présentant la méthode de réduction des risques 3x3

Cette méthode sera le fil rouge de la journée pour réaliser le « memento de l’accompagnateur » qui est un des objectifs du stage. Cette méthode permet d’analyser 3 critères :

  • le facteur humain

  • les conditions météorologiques et de la montagne

  • le terrain

à 3 moments différents :

  • lors de la préparation de la course au refuge la veille

  • le jour J au début de l’activité

  • pendant l’activité pour la gestion des passage clefs

Le memento en découlant permettra de fournir à chacun une check-list pour une bonne préparation et une aide à la décision avant et pendant la course.

Armés de tous ces outils il ne nous restait plus qu’à préparer sur ce modèle, la course d’application du lendemain en essayant d’anticiper les situations pouvant se produire.

L’objectif sera de gravir la pointe de COU (1800 m) en aller-retour par un itinéraire découverte partiellement hors sentier, en forêt avec des pentes moyennes potentiellement estimée à 30° et + sur la carte.

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Allions-nous réussir à trouver un passage, ou faudra-t-il déjà envisager un itinéraire de repli ?

En attendant le départ du lendemain pour confronter notre préparation à la réalité du terrain, nous avons fini la journée par une école de cramponnage sur un talus près de l’autoroute et d’un site de ski nautique.

Nos sacs à dos, piolets et crampon avaient un coté assez décalé vis à vis des maillots de bain et wakeboards ….

 

Samedi 28 mai 2022

7h 30

Nous y sommes. Rassemblement au gîte, Préparation des sandwichs, la course d’application vient de commencer. Une certaine tension est palpable.

Nous espérons que les multiples situations et rebondissements que nous avons imaginé permettront à chacun de se tester, de sortir de sa zone de confort et de compléter ses expériences.

Nous rappelons les règles de la journée : Chacun aura à gérer le groupe tour à tour.

Toutes les décisions prises seront vécues pleinement avec leurs conséquences associées. Pas de jugements, pas de bonnes ou mauvaises décisions. Un débriefing sera réalisé après chaque évènement.

L’idée est que chacun puisse confronter son analyse et ses décisions avec les autres participants qui auraient pu analyser la situation différemment et prendre d’autres décisions.

8h15 :

1100 m, départ du parking.


Discrètement « des rôles » sont attribués pour « pimenter certaines situations » et ajouter une dimension humaine à gérer.
Tout ce qui est décrit ensuite dans ce texte s’inscrit dans les scénarios imaginés et comment ils ont été naturellement vécu et ressenti sur le moment.

Notre premier leader est confronté à sa première difficulté : Trouver en sous-bois le bon chemin parmi le dédale de sentiers et de bifurcations qui s’offre à lui tous les 50 m.

Certains participants ont déjà des avis divergents, d’autres s’impatientent, le doute s’installe. Voilà 15 minutes que nous sommes partis et nous sommes toujours à 200 mètres du parking.

Changement d’approche de notre leader : au lieu de s’orienter au feeling, utilisation de la feuille de route préparée la veille avec mise en œuvre des stratégies de différenciation essayées le premier jour. Le succès est immédiat et le bon chemin est trouvé.

Enseignement : avoir confiance dans sa préparation, suivre dès le départ la stratégie imaginée plutôt que de compter sur son « feeling » après une première lecture de carte.

Après une clairière, nouvelle bifurcation. Maintenant plus de doute notre leader avance vite l’œil rivé sur la carte à l’affût des moindres informations.

Nouveau carrefour. Un membre du groupe se rend compte que nous avons « perdu » un participant depuis le dernier embranchement, il y a 5 minutes. Il prévient le leader. Nous attendons quelques minutes et appelons pas de réponse…

Il décide d’envoyer un jeune « fougueux » à sa rencontre sans dépasser le dernier carrefour. Les deux reviennent au bout de quelques minutes. « Le fautif » a fait une pause technique sans que nous nous en rendions compte.

Enseignement : il est indispensable de désigner un serre file en lui expliquant son rôle.

9h

Changement de leader, notre progression continue.

Avec le serre-file désigné plus de possibilité de traîner derrière. Un nouveau « fougueux » profite du large chemin pour prendre imperceptiblement la tête du groupe et le contrôle de celui-ci. Il est gentiment rappelé à l’ordre par notre encadrant qui lui demande, s’il veut être devant, de rechercher et de s’arrêter au prochain chemin à droite mais surtout de rester visuellement en contact.

La situation que nous avions imaginée tombe à l’eau, nous ne pourrons pas l’engager sur une mauvaise route.

9h45 

Nouvelle rotation : Nous arrivons dans la zone d’incertitude du sentier. Le sentier que nous avions imaginé ne plus exister est là, même s’il est clairement peu fréquenté.

Notre encadrant rappelle les consignes de sécurité à un participant qui voulait aller voir d’un peu trop près une ravine profonde et escarpée.

Bon réflexe : il est inutile de s’exposer pour rien.

 

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10h15 :

Fin du sentier. Nous attaquons la partie la plus incertaine de l’itinéraire, nous espérons que notre encadrant sait où il va et que nous n’aurons pas à faire demi-tour

 

Théoriquement nous ne devrions pas d’après la carte avoir plus de 300 m à faire « à vue » avant de retrouver un sentier.

L’environnement n’est pas très engageant arbres morts à enjamber dans la forêt, forte pente en amont et en aval, végétation luxuriante.

La stratégie du meneur est de suivre précisément la courbe de niveau 1400 m au milieu de tous ces obstacles pour retomber sur notre prochain sentier. Plus facile à dire qu’à faire.

Une certaine tension se fait sentir alors que notre leader essaye de trouver un passage : un coup en haut, un coup en bas. Moment de doute il sort la boussole et change de stratégie. Il essaye maintenant de suivre un cap.

Nous décidons de faire un recadrage avant d’être perdu ou de se retrouver dans des pentes dangereuses : Nous rappelons au groupe que de changer de stratégie lors d’un moment de doute augmente considérablement le risque de se perdre. Nous lui redonnons confiance et lui demandons de seulement mettre en œuvre la stratégie qu’il a imaginé dans sa préparation.

Un manque d’habitude de travailler avec l’altimètre est identifié. Nous refaisons un point technique sur l’utilisation de celui-ci dans ce contexte. Nous repartons, recalé cette fois sur la bonne voie.

Soudain le serre file alerte l’encadrant. Un des membres du groupe vient de faire un malaise. Après s’être assis il est tombé inconscient. Moment d’incrédulité. Notre encadrant s’approche de la victime, la secoue, aucune réaction.

Premier réflexe. Il décide d’appeler les secours, mais pas de réseau. La tension monte d’un cran :« un nouveau Rolliste » sans expérience qui fait sa première course s’affole : « que faut-il faire, nous sommes perdu, va-t-il mourir… ?».

Petit à petit le groupe s’organise. Un nouveau leader émerge, il coordonne les actions de chacun : un binôme s’occupe de se localiser au mieux sur la carte, un autre gère la victime, un autre fait le tour de tous les portables pour voir si quelqu’un capte un réseau.

Coup de chance après 2 essais infructueux le troisième téléphone essayé capte suffisamment pour appeler les secours.

Un dernier participant rassure la personne affolée et prépare l’arrivée des secours suivant les recommandations données par les pompiers... fin d’exercice.

Félicitation à l’ensemble du groupe.

A peine 10 minutes se sont écoulées entre la découverte du malaise, la prise en charge de la victime, la localisation et l’appel des secours.

Pendant ces 10 minutes tout le monde a oublié que nous étions en « exercice » et chacun a pleinement vécu sa « mission » et la situation. L’encadrant du moment se rend compte qu’il n’a « presque rien fait ». Peu importe, il a su s’appuyer sur d’autres personnes qui par leur expérience et compétences ont permis de gagner de précieuses minutes et d’atteindre l’objectif :

  • se localiser précisément,

  • transmettre cette localisation aux secours

  • faire les gestes de premier secours.

Aujourd’hui avec ce groupe dans ces conditions et à cet endroit, on ne pouvait pas faire mieux pour aider notre camarade.

Enseignements :

Chacun aura pris conscience pendant cet « accident »,

  • qu’un « leader » même autre que l’encadrant doit prendre la responsabilité du secours ,

  • qu’il faut s’appuyer sur toutes les compétences du groupe

  • qu’il faut (si possible) ne donner qu’une mission simple à effectuer à chacun

  • qu’une connaissance des gestes de premier secours est indispensable

  • que l’entraînement à se localiser et à appeler les secours est indispensable

Ces points sont clefs pour gérer une situation d’accident.

La discussion autour de ce cas mettra aussi en évidence que l’encadrant aurait pu éviter cette situation lors de sa préparation de course.

En effet la victime était diabétique sous insuline et a fait un malaise hypoglycémique.

Si lors de la prise en charge du groupe, notre encadrant il avait posé la question « est-ce que tout le monde va bien ? personne n’est malade ? ». Cette victime se serait certainement signalée et peut-être que l’encadrant l’aurait orienté sur une autre sortie moins physique et ne se serait pas retrouvé dans cette situation.…

 

11h00 :

On a récupéré le sentier et fait une nouvelle rotation d’encadrant. Cette fois, j’essaye de « pousser » notre encadrant. Pour qu’il accélère, je le talonne à 50 cm, mais celui-ci garde son rythme malgré les « coups » qu’il reçoit dans son sac à chaque pas. Je veux passer devant car son rythme est trop lent pour moi. Il me fatigue. Rien n’y fait.

Alors que je le double dans une épingle par un raccourci il me rappelle gentiment à l’ordre : si je vais devant, je dois m’arrêter à chaque bifurcation et surtout rester à vue.

Je rentre dans le rang. Définitivement je n’arrive pas à le pousser à la faute en jouant le « fougueux ». On arrive au col et il décide de faire faire une pause au groupe avant la dernière montée.

Le sommet est en vue, nous repartons. Notre encadrant désigne un nouveau serre file. Plus que 300m de dénivelé. Il ne me reste environ que 40 minutes pour imaginer une nouvelle situation…

 

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Alors que nous repartons, de la première place je me laisse glisser dans les derniers et cette fois je ralentis. Je fais une nouvelle pose, m’arrête pour boire. Je sens que je faiblis mais le serre-file m’attends.

100 mètres sous le sommet, dernière bifurcation, je vois que le groupe est déjà en haut. Je m’arrête épuisé, je ne vais pas y arriver… Le serre file me rejoint, je lui demande de continuer sans moi et de me laisser. Je ne veux pas qu’il loupe le sommet pour moi. Il refuse.

J’attends…10 min passent. Notre encadrant ne nous voyant pas arriver est redescendu à notre rencontre.

Il me donne à manger et à boire, il prend mon sac, il me soutient et m’encourage avec le serre-file pour les 100 derniers mètres. J’arrive finalement au sommet 15 minutes après les autres et profite aussi de la vue. Merci à lui et félicitations, 2 situations parfaitement gérées.

Enseignements :

Une fois encore le rôle du serre-file a été primordial. Jamais le « maillon faible » n’a été laissé seul.

Notre encadrant a réussi à faire monter tout le monde au sommet et surtout il n’a pas oublié de laisser des consignes à l’ensemble du groupe quand il est redescendu me chercher. « Ne pas bouger du sommet avant qu’il revienne avec ou sans moi ».

12h00 :

Pause au sommet, on profite de la vue et on sort les sandwichs. Nouveau changement d’encadrant prévu à13 h. Après la pause il reprendra la gestion du groupe pour nous ramener tranquillement à la voiture…

12h30 :

L’orage monte, les plans changent. Dans 5 minutes l’ensemble du groupe doit quitter le sommet.

 

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Notre encadrant doit maintenant improviser un itinéraire de repli sur l’autre versant de la montagne et trouver une zone « moins exposée ».

La tension au sein du groupe est vraiment en train de monter :

Certains veulent encore profiter de la vue et finir leur sandwich. Pas de négociation : on plie nos sacs tout le monde descend maintenant !

Je joue un membre du groupe, terrifié par l’orage et qui sous l’emprise de la peur remet en cause toutes les décisions de l’encadrant et décide de n’en faire qu’à sa tête.

J’amène notre encadrant à douter, je sors mes talents d’acteur et le met sous une pression quasiment insupportable, on est presque dans une situation à en venir aux mains.

Certains prennent parti pour l’encadrant, d’autres pour moi. Une vraie tension est présente dans le groupe. Difficile pour notre encadrant de trouver son chemin, de garder la tête froide et d’éviter que le groupe explose.

Beaucoup de choses à gérer simultanément. Heureusement il a réussi pendant ce temps à nous redescendre et à nous amener à proximité d’un refuge. Nous sommes en sécurité. Fin de la mise en situation.

Félicitations à notre encadrant qui n’a pas « craqué » qui a gardé la tête froide et son fil conducteur.

Enseignements :

Face à une situation spécifique certaines personnalités peuvent devenir irrationnelles et ingérables, notamment sous l’emprise de la peur. L’encadrant doit toujours garder son calme pour rester maître de la situation et de ses décisions. Il ne doit surtout pas déroger de son plan sous la pression. Pour éviter que le groupe doute, il doit prendre le temps de rassurer et d’expliquer même rapidement ce qu’il envisage faire et pourquoi.

13h30 :

Suite à cette dernière situation tendue une petite pause s’impose. « Dernière rotation ». Le parking est en vue. D’ici 1 heure nous devrions être rentré.

Notre encadrant a libre court pour choisir son itinéraire parmi tous ceux s’offrant à lui. Nous le suivons, détendus et contents d’être bientôt rentrés après cette journée riche en émotions.

14h30

Dernière bifurcation avant le parking. Plus qu’ ¼ d’heure, tout le monde pense déjà à la bière sur une terrasse quand nous tombons sur un éboulement.

Le sentier prévu est impraticable.

2 solutions s’offrent à notre encadrant 

  • soit faire demi-tour et remonter 200 m de dénivelé pour récupérer le col que nous avions pris le matin et revenir par un sentier connu

  • soit descendre faire un détour en passant de nouveau en sous-bois dans des pentes fortes avec une multitude de sentiers et finir avec un dénivelé positif de 80 m.

Dans les 2 cas il faudra bien compter entre 60 et 90 minutes supplémentaires… Après sondage et explications, notre leader choisit la version sous-bois.

Nous attaquons la descente. Soudain dans un passage « vertigineux » un membre du groupe se trouve paralysé par le vertige. Notre accompagnant vient le chercher lui demande de tenir son sac à dos et de ne regarder que ses pieds. Un autre membre du groupe le pare pour le passage technique. La difficulté est passée.

 

Heureusement, sinon il aurait fallu faire demi-tour, ce qui aurait été moralement bien difficile…

Enseignements :

Il est difficile de se reprogrammer pour un long détour quand la fin est à portée de main. En cas d’alternative expliquer les solutions au groupe pour obtenir l’adhésion à la solution choisie.

Prendre en compte le « ras-de-bol » du groupe, prendre son mal en patience. La fatigue augmente le risque d’accident, surtout si l’on doit se reconcentrer sur des passages techniques qui n’avait pas lieu d’être.

Notre encadrant a parfaitement géré la situation en imposant une pause restauration à son groupe.

17h15

Après quelques nouvelles errances entre des sentiers n’existant pas sur la carte nous finissons enfin aux voitures

 

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18h00

Débriefing sur la terrasse d’un café de ces 3 jours passés ensemble.

Chacun semble avoir pleinement profité de ces mises en situation « concentrées ».

Nous savons qu’en tant qu’animateur nous les avons sortis tous nos participants de leur « zone de confort » initiale. Nous les remercions tous pour leur engagement, d’avoir pleinement joué le jeu et permis la rédaction du « Memento de l’encadrant ».

Nous espérons que ces expériences partagées leurs apportent sérénité dans la gestion de situations pouvant se produire et auxquelles leurs expériences ne les avaient pas encore confronté.

Certains envisagent des préparations de course plus approfondie avec une meilleure analyse des risques, d’autres souhaitent approfondir leurs connaissances en secourisme…

Dimanche 29 mai 2022

Nous finissons notre week-end le dimanche matin par l’ascension tranquille de la pointe d’Andey pour une dernière vue magnifique sur la vallée de l’Arve et du bassin Lémanique.

 

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Pascal Poirson et Guillaume Ridreau, co-animateurs de ce week-end.